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L'organisation interne du sauvetage est la suivante : Le Doyen est dirigé par un président et son comité (7 personnes en tout). Ce comité est formé de quatre responsables administratifs et trois techniques, (bateaux, équipements, vigies, formation, homme-grenouille, construction). C'est sur ces responsables que repose toute l'efficacité du Doyen. Pour qu'une organisation de sauvetage soit efficace, il est vital de disposer d'un dispositif performant de transmissions d'alarmes. A partir de 2017, le système d'alarmes par
Pager, en activité depuis des années (voir récepteurs individuels d'alarmes) est
officiellement abandonné par la Gendarmerie Vaudoise. C'est avec des SMS
que les sauveteurs du Doyen sont désormais alarmés.
Ce sont eux qui assument la plupart des interventions, de jour comme de nuit, sauf durant les week-ends d'été et lors des grandes régates lémaniques où une équipe de piquet est de permanence au port durant ces périodes. A La Tour-de-Peilz,
les équipages de sauvetage sont idéalement composés de pilotes, d'équipiers et
de plongeurs. La présence d'un plongeur pendant une intervention est
sécurisante, d'une part pour les pilotes (on est jamais à l'abri d'une corde
dans les hélices), et d'autre part, c'est lui qui assumera toute
l'assistance sous et sur l'eau, lors d'un chavirage par exemple. Sur ces 16 interventions, certaines étaient mineures, mais beaucoup d'autres étaient des fausses alarmes.
Ci-dessus, le détail des interventions des 7 dernières années. Pour mémoire, notre record d'interventions date de 1999 lors de la tempête Lothar, avec 65 missions. |