Le samedi
matin 16 septembre dernier,
notre société a participé à Montreux, à l'exercice " SIMPLON
" du nom de l'unité CGN utilisée pour simuler un feu à bord d'un
bateau de voyageurs.
Organisée dans le
cadre des cours techniques de l'ASISP
(Association Suisse
des Instructeurs Sapeurs-Pompiers),
cet exercice avait comme but principal d'entraîner en pratique pour tous les
partenaires de la chaîne du sauvetage sur le Léman, l'évacuation d'une
centaine de passagers.
Pour réaliser cet
exercice, notre société à mis à disposition de la direction de l'exercice sa
vedette d'intervention Doyen VI avec 5 hommes
d'équipage, et deux plongeurs avec leurs équipements
lourds pour la sécurité des participants.
La
météo étant particulièrement mauvaise ce jour-là (notre
vedette a participé durant toute l'après-midi suivant cet exercice aux recherches d'un navigateur
disparu en pleine régate devant Lutry),
et pour assurer un maximum de sécurité aux participants de l'exercice,
celui-ci a été passablement allégé, le nombre de personnes à évacuer
passant de 100 à seulement une vingtaine.
L'exercice s'est déroulé en
trois phases:
- Dans la première phase de l'exercice, des
pompiers et du matériel ont été hélitreuillés afin de combattre le
sinistre et apporter les premiers soins.
- Dans la seconde phase, la vedette du SSA
(sapeurs-pompiers de l'aéroport de Genève) spécialement équipée de
deux grosses nacelles de sauvetage auto-gonflantes devaient les déployer
afin de permettre l'évacuation des passagers.
- Dans la dernière phase, dès le gonflage
d'une nacelle terminé, notre
vedette
Doyen VI était chargée de positionner le radeau contre le bateau de la CGN et de le
maintenir durant toute l'évacuation. Sous la surveillance d'un canot équipé
de plongeurs, une vingtaine de naufragés (normalement cinquante par
nacelle) ont pris place à bord du radeau afin d'être ramené sur terre
ferme.
Notre société ainsi que les
autres sauvetages engagés dans cette opération ont reçu les félicitations
des organisateurs pour la maîtrise dans l'emploi d'un matériel qu'il ne
connaissaient pas auparavant et qu'ils découvraient pour la première fois
dans le Haut-lac.
Ce matériel destiné particulièrement pour un crash
d'avion est basé en permanence à Genève, mais peut être rapidement
acheminé par hélicoptère sur le lieu d'une catastrophe.
Gageons que l'on
reverra ce matériel uniquement dans le cadre d'un prochain sinistre fictif.