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La presse et ses articles
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Dernière modification le:
21 mai 2022 |
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Cette rubrique relate les articles de
presse parus dans les quotidiens régionaux.
Index :
Samedi 21 mai
2022 : Un wakesurfeur grièvement blessé.
Lundi 13 mai
2019 : Un véliplanchiste meurt au large de Vevey
Mardi 19 août
2014 : Un jeune de 20 ans se noie à La Tour-de-Peilz
Mercredi 5 février
2014 : Le bateau de sauvetage fait des vagues au Conseil
Lundi 28 octobre 2013 : Il plonge depuis 38 ans à la
recherche de disparus
Septembre 2013 : Le
bulletin n°27 de "La Tourinfo" relate notre victoire à l'Inter 2013
Lundi 3
juin 2013 : Un bus a piqué du nez dans le Léman
Samedi 1 juin 2013
: La Fête du sauvetage, dans une eau à 10 degrés
Samedi 6 juin 2009
: VEVEY - Deux ados à la dérive sur le Léman
Mercredi 20 mai 2009
: Les sauveteurs du Doyen en photo dans le journal Ouest-France
Mercredi
15 avril 2009 : Quatre bateaux flambent dans le port de La Tour-de-Peilz
Dimanche 4 novembre 2007 : Un avion s'écrase sur le Léman
Vendredi 16 août 2007 : Noyade à La Tour-de-Peilz
Mercredi
20 juillet 2005 : Bateaux projetés contre les rochers
Vendredi
15 juillet 2005 : Il plonge d'un offshore et coule à pic
Mercredi
9 février 2005 : Assemblée générale du Doyen
Mardi
9 décembre 2003 : Navigateur disparu
Lundi
8 décembre 2003 : Noyade d'un navigateur expérimenté
Mercredi
23 avril 2003 : Il se noie en allant chercher son ballon
Mercredi
23 avril 2003 : Un jeune homme se noie dans le lac Léman
Mercredi
23 avril 2003 : Tragique accident hier soir à Vevey
Jeudi
13 février 2003 : Assemblée générale du Doyen
Dimanche
15 septembre 2002 : Portes ouvertes à la société de sauvetage de La Tour-de-Peilz
Mardi
20 août 2002 : Deux enfants en détresse au large de La Tour-de-Peilz
Lundi
6 mai 2002 : Il manque de se noyer en voulant sauver son chien
Vendredi
7 février 2002 : Assemblée générale du Doyen
Samedi
1 septembre 2001 : Corps repêché dans le lac
Vendredi
9 février 2001 : Assemblée générale du Doyen
Mercredi
18 octobre 2000 : Régate de clôture, des équipage affrontent la pluie
Mardi
19 septembre 2000 : Sauvetages sur terre et... sur lac
Vendredi 28 janvier 2000 : Assemblée générale du Doyen
Un wakesurfeur grièvement
blessé.
Samedi, vers 14h00, la police vaudoise
était avisée qu’un accident de la navigation avait eu lieu à Montreux, au
large du Centre des Congrès.
Le pilote d’un bateau Mastercraft, en voulant aller récupérer son
wakesurfeur, un homme de 21 ans, domicilié en Valais, lui passa par-dessus
accidentellement, ne l’ayant pas vu dans l’eau. Grièvement blessé par
l’hélice de l’embarcation, le jeune homme a été conduit au CHUV en
ambulance.
Le Procureur de service a confié les investigations au personnel de la
Brigade du lac de la Gendarmerie vaudoise. Cette intervention a nécessité
l’engagement des sauvetages de Villeneuve, Clarens et La Tour-de-Peilz,
d’une ambulance de Sécurité Riviera, du SMUR et de la brigade du lac de la
gendarmerie vaudoise, indique encore la police vaudoise dans son communiqué.
20 Minutes
Un véliplanchiste meurt au large de Vevey
Un Suisse a perdu la vie sur le
lac Léman, lundi après-midi. Il avait 43 ans.
Un véliplanchiste a perdu la vie lundi en fin d'après-midi au large de Vevey
(VD). L'homme, un Suisse de 43 ans, habitait la région, indique mardi la
police cantonale vaudoise.
L'alerte a été donnée vers 16 h 45. Un véliplanchiste venait d'être
découvert inanimé après avoir chuté de sa planche. Un kit surfeur lui a
immédiatement porté secours et l'a hissé sur sa planche, explique le
communiqué.
Un hélicoptère de la REGA les a repérés à 500 mètres de la rive. Ils ont été
secourus par la vedette Le Doyen, de la société de sauvetage de La
Tour-de-Peilz.
Malgré les tentatives de réanimation, l'homme est mort sur place.
20 Minutes
Un jeune de 20 ans se noie à La Tour-de-Peilz
La victime, domiciliée sur la
Riviera, nageait lundi soir au large de la plage de la Maladaire. Selon un
témoin, le lac était démonté.
«Même s'il faisait beau et chaud, le lac était démonté. Personnellement, je
n'aurais jamais osé me lancer dedans», relate un témoin du drame.
Un jeune homme de 20 ans s'est noyé lundi soir vers 19h dans le Léman, au
large de la plage de la Maladaire à La Tour-de-Peilz. Plusieurs nageurs
étaient dans l'eau lorsque soudain, l'un d'eux a sombré, précise ce mardi
matin la police cantonale vaudoise.
«Je prenais l'apéritif au restaurant de la plage de la Maladaire lorsque
j'ai vu arriver deux jeunes paniqués. Leur copain n'était pas remonté à la
surface après qu'ils avaient plongé dans le lac depuis des rochers situés un
peu à l'écart de la plage, à une trentaine de mètres du rivage», raconte ce
témoin qui salue le travail «remarquable» des secouristes. «Dix à quinze
minutes après l'appel au 117, tout le monde était là: police, Rega, société
de sauvetage. Ils ont vraiment tout fait pour tenter de retrouver et sauver
ce jeune homme.»
Suite à l’alarme, deux bateaux des sociétés de sauvetage de la région ont
rapidement débuté des recherches. Celles-ci ont été intensifiées par la
suite avec des plongeurs, l’hélicoptère de la Rega et les hommes de la
brigade du lac de la Gendarmerie vaudoise.
Les recherches ont permis aux plongeurs de la société de sauvetage de La
Tour-de-Peilz «Le Doyen» de localiser la victime. Il s’agit d’un
ressortissant bulgare âgé de 20 ans, domicilié dans la région, détaille la
police. Le malheureux a été transféré dans un état critique au CHUV à
Lausanne, où il est décédé durant la nuit.
Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes du drame.
24 HEURES
Noyade dans le lac Léman à
la Tour-de-Peilz
Communiqués de presse
Publié le 19.08.14
Lundi 18 août 2014 en début de soirée, un homme s’est noyé dans le lac Léman
à la hauteur de la plage de la Maladaire à la Tour-de-Peilz. Il a sombré
subitement. Des recherches ont été effectuées permettant de localiser cet
homme de vingt ans, domicilié dans la région. Il a été secouru sur place
avant d’être transféré au CHUV dans un état critique, où il est décédé
durant la nuit. Le procureur de service a été renseigné.
Lundi 18 août 2014, vers 19h00, plusieurs nageurs se trouvaient au bord du
lac Léman, au large de la plage de la Maladaire à la Tour-de-Peilz. Soudain,
un homme a sombré. Suite à l’alarme, deux bateaux des sociétés de sauvetage
de la région ont rapidement débuté des recherches, qui ont été intensifiées
par la suite avec des plongeurs, l’hélicoptère de la REGA et les hommes de
la brigade du lac de la Gendarmerie vaudoise. Elles ont permis aux
plongeurs de la société « Le Doyen » de localiser la victime. Il s’agit
d’un ressortissant bulgare âgé de 20 ans, domicilié dans la région. Il a été
pris en charge par un médecin du SMUR et les ambulanciers avant d’être
transféré dans un état critique au CHUV à Lausanne, où Il est décédé durant
la nuit.
Le procureur de service a été renseigné.
Cet accident a nécessité l’intervention de deux bateaux des sociétés de
sauvetage de Clarens et de la Tour-de-Peilz, d’un hélicoptère de la REGA,
d’une équipe de soutien d’urgence (ESU), d’un médecin du SMUR et d’une
ambulance avec deux ambulanciers de l’hôpital Riviera, de plusieurs
patrouilles de Police Riviera et de la Gendarmerie vaudoise, ainsi que des
hommes de la brigade du lac Léman stationné à Ouchy.
VD.ch
Le bateau de sauvetage fait des vagues au Conseil
Le remplacement des deux moteurs
de la vedette d'intervention a divisé, mercredi soir, les conseillers
communaux de La Tour-de-Peilz.
L'objet était en apparence relativement anodin. II a pourtant suscité un
débat animé mercredi soir à La Tour-de-Peilz, où le Conseil
communal était appelé à débloquer 107'000 francs pour remplacer les deux
moteurs du bateau d'intervention de la Société de sauvetage locale, Le
Doyen. Des engins qui, après vingt-huit ans et 2900 heures de navigation au
compteur, donnent de sérieux signes d'essoufflement.
Si cinq des sept élus chargés d'examiner préalablement ce projet s'étaient
prononcés favorablement, un autre s'est abstenu et le septième a mis son
veto et rédigé un rapport de minorité déplorant que Le Doyen ne mette pas la
main au porte-monnaie pour financer une partie du montant.
Un clivage qui s'est répété pendant la séance du Conseil communal: «II est
anormal que la société de sauvetage ne participe pas à l'effort financier
consenti par la Commune», a souligné le socialiste Gilbert Veniez. «Il me
semble au contraire tout à fait cohérent que notre Ville finance le matériel
de sauvetage du Doyen. Tout comme il est normal que l'ECA participe au
financement du camion des pompiers et que ces mêmes pompiers n'ont pas
besoin de faire le plein d'essence avant une intervention», a ironisé en
écho le PLR Guy Chervet.
«Il ne s'agit là pas d'un bateau de plaisance mais d'une vedette qui doit
opérer très vite pour sauver des vies», a appuyé Alois Raemy (PDC et
indépendants).
Juste avant de faire ses adieux à la scène politique boélande et de
rejoindre la Cour des comptes, le municipal PLR Frédéric Grognuz s'est, lui,
fendu d'un vigoureux plaidoyer: «Le Doyen est une société d'intérêt public,
extrêmement efficace, et fondée sur le bénévolat. Notre Commune finance ce
qui a trait à sa mission de sauvetage uniquement. En acceptant ce projet,
vous reconnaissez l'excellent travail de ses membres.»
Un discours qui a fait mouche à droite: le rapport de minorité a été balayé
par 45 voix contre 18 et 6 abstentions. Le vote, nominal, a eu lieu dans un
climat plutôt tendu et sous les yeux de plusieurs membres du Doyen. II a
illustré une fois de plus le fossé gauche-droite qui marque la politique
boélande depuis trois ans.
24 HEURES
Il plonge depuis 38 ans à la recherche de disparus
Homme-grenouille
de la société de sauvetage Le Doyen, François Wenger raconte ses plongées.
Images surréalistes le 3 juin dernier, au petit matin devant la place du
Marché veveysanne, lorsqu’un autocar heureusement inoccupé a quitté sa place
de parc, piqué du nez dans le Léman et dérivé sous l’eau, devant le
débarcadère. Alerté alors qu’il se rendait au travail, François Wenger,
plongeur de la société de sauvetage Le Doyen, était parmi les
premiers sur place. L’homme de 56 ans s’est mis à l’eau et a cherché à
localiser le car, avant d’en éclairer les vitres fumées avec son puissant
projecteur doté d’ampoules xénon. Objectif: vérifier qu’il n’y avait
personne à l’intérieur. «L’eau était trouble. «J’ai aperçu une forme
derrière une vitre. J’ai d’abord cru que c’était un corps. Mais c’était un
ours en peluche. » Des corps, l’informaticien de La Tour-de-Peilz en a
cherché plusieurs dizaines dans le Haut-Lac depuis 1975, année de sa
première plongée de sauvetage. «On plonge pour tenter de retrouver des
noyés, des personnes suicidées ou des victimes d’accidents. Ça arrive
souvent qu’on ne trouve rien, et c’est parfois frustrant. Mais il arrive
aussi que ça soit un soulagement. » François Wenger ne cache pas qu’il
éprouve une certaine appréhension lorsqu’il arrive sur le site d’un drame.
«Mais une fois dans l’eau, je me concentre sur la plongée. Il y a des
schémas à respecter, ça aide beaucoup. C’est ce qui se passe sur la terre
ferme qui est beaucoup plus pénible: je ne reste jamais sur place après
avoir plongé. Je suis trop émotif pour supporter l’émotion des familles. »
«Il faut rester humble» Modeste, le plongeur insiste sur la solidarité et
l’entraide qui caractérisent les recherches menées avec ses pairs: la
dizaine de plongeurs de sa société et les hommes-grenouilles de la brigade
du lac, qui prennent le relais une fois arrivés sur les lieux d’un drame.
«La brigade compte neuf plongeurs permanents. Des gendarmes qui
interviennent dans le Léman, dans le lac de Neuchâtel et les rivières. Ils
peuvent descendre jusqu’à 50 m à l’air, et même au-delà avec un mélange au
gaz», indique Philippe Jaton, porte-parole de la police cantonale. Sous
l’eau, les responsabilités respectives sont bien balisées. En cas de
découverte d’un corps, les sauveteurs le signalent aux gendarmes et ne
touchent à rien. «Nous avons l’avantage d’être plus rapidement sur place que
la police. Et si la personne que nous cherchons est vivante, nous sommes
autorisés à la sortir de l’eau et à pratiquer les premiers secours. Plonger,
c’est un travail d’équipe. Il faut rester humble sous l’eau, où le moindre
problème peut tourner à la catastrophe», poursuit François Wenger, avant de
se remémorer les plongées qui l’ont le plus marqué en trente-huit ans. Celle
de l’autocar de Vevey, bien sûr, mais aussi des recherches menées dans de
l’eau particulièrement opaque: «C’était comme nager dans du petit-lait. Je
tenais la main d’un collègue et on progressait à tâtons pour chercher un
corps. » En 2007, les membres du Doyen ont localisé l’épave d’un avion qui
s’était abîmé non loin des Grangettes avec deux occupants à bord. «Je me
souviens aussi qu’un jour j’ai dû aller chercher un collègue de travail qui
s’était noyé. Ça m’a profondément marqué. Heureusement que je ne l’ai pas
trouvé. » Moins dramatique François Wenger est aussi intervenu lors du
chavirage du gros trimaran Happycalopse, il y a douze ans, au large de
Vevey. «L’équipage était heureusement sain et sauf. Nous avons travaillé
plus de trois heures sous l’eau pour dégager le mât, qui était cassé, en
sciant la grande voile en kevlar qui le retenait avec notre couteau de
plongée.»
24 HEURES
Un bus a piqué du nez dans le Léman
Un
car parqué sur ta place du Marché a sombré hier dans le lac. Aucun blessé à
déplorer. Retour sur une opération de sauvetage peu banale
«Oui, j'étais un peu tendu avant de descendre. Je ne savais pas si j'allais
trouver un corps à l'intérieur du car. Mais une fois dans l'eau, les
réflexes de la plongée prennent le dessus.» Membre
de la société de sauvetage Le Doyen, à La Tour-de-Peilz, François
Wenger a vécu, hier, une des plongées les plus insolites qu'il aurait pu
imaginer. Hier, il a dû aller «repêcher» un autocar. Les causes de
l'incident sont pour l'heure inconnues. Retour sur une matinée rocambolesque
qui a mis Vevey en émoi.
6h45, devant le débarcadère de Vevey: une demi-douzaine de canards nagent
dans l'eau légèrement agitée par une bise glaciale. A quelques mètres des
palmipèdes impassibles, une longue ligne marque les vaguelettes: c'est le
toit de l'autocar en train de s'enfoncer dans le Léman. Stationné sur la
place du Marché depuis dimanche à 16h, l'engin s'est mis en branle peu avant
6 h. La webcam
qui filme la place en témoigne: il a parcouru quelque 70 mètres sur la
place, qui affiche une faible déclivité, avant de dévaler la rampe réservée
aux pédalos, de tomber à l'eau et de dériver sur 80 mètres jusqu'au
débarcadère. A environ 6 m de profondeur. «A 6h15, quand je me suis levé,
j'ai regardé par la fenêtre et vu la porte avant du car qui dépassait de
l'eau. Puis le rétroviseur, puis plus rien», raconte Julien Meylan, horloger
à Vevey. Sur le débarcadère envahi par les policiers et les pompiers, c'est
le branle-bas de combat, où se mêlent incrédulité et inquiétude: on ignore
si le chauffeur dormait dans le car au moment des faits. «C'était la
première urgence: vérifier qu'il n'y avait personne à l'intérieur»,
souffle Stéphane Birrer, répondant presse de la police cantonale. A 7h15,
François Wenger se met à l'eau et peine à trouver l'autocar, qui a sombré à
plus de 6 m de profondeur dans l'eau opaque. «Elles sont où, les bulles?»
demande le plongeur aux agents restés sur le débarcadère. Sur la berge,
l'ancien syndic Yves Christen observe la scène, médusé: «C'est la première
fois que je vois un truc pareil.» Quelques minutes plus tard, François
Wenger refait surface. «C'est un gros car, d'une cinquantaine de places. Il
est en équilibre instable. J'ai éclairé, mais en vain. Les vitres sont
fumées, je n'ai pas vu grand-chose à l'intérieur. Mais il n'y avait personne
au volant.» Soupirs de soulagement sur le débarcadère.
A 8h, un homme vêtu d'un T-shirt jaune et d'une veste en cuir déboule sur
les lieux, l'air catastrophé. C'est le chauffeur, un homme de 39 ans,
d'origine serbe. Il avait stationné son Setra 417 (13 t, 13,50 m de long, 57
places), immatriculé en Macédoine, sur un espace réservé aux autobus, place
du Marché, dimanche à 16 h. Le véhicule vient de Macédoine. «Il convoie des
passagers sur le trajet Struga-Vevey toutes les semaines depuis deux ans»,
confie un de ses proches, tout en louant «son grand professionnalisme». Le
chauffeur est immédiatement pris en charge par la gendarmerie pour audition
tandis que la foule des badauds grossit.
Deux cents badauds
A10 h, près de 200 personnes se massent au bord du lac, près du débarcadère
et des pédalos en location. Ravis de l'aubaine, des touristes asiatiques
mitraillent les manœuvres d'amarrage effectuées par huit plongeurs: ceux de
la gendarmerie, du Doyen et de l'entreprise veveysanne Intrasub. Sur le
glacis au bas de la place, un engin de treuillage capable de tracter 60
tonnes prend place. Sous l'eau, des câbles sont tirés et fixés sous l'essieu
avant du bus. «Dans la région, c'est une manœuvre inédite, de mémoire de
pompier! s'exclame Laurent Quillet, capitaine du CRDIS Riviera. De temps en
temps on est appelés pour sortir un scooter ou une voiture du lac, mais un
bus...»
Une heure trente plus tard, la police fiait reculer les badauds de quelques
dizaines de mètres. «On ne sait jamais, ce peut être très dangereux si le
câble cède», explique Philippe Jaton, porte-parole de la police cantonale.
Enfin, le treuillage proprement dit débute. La progression est lente, quasi
centimètre par centimètre. Vers 12h20, l'avant du bus se dévoile, alors que
de plus en plus de personnes - pause déjeuner aidant - viennent assister à
son renflouage. Les plongeurs ont brisé la vitre avant droite et deux autres
à l'arrière pour que l'eau s'évacue. Les pompiers, de leur côté, ont tendu
un barrage antipollution pour contenir une éventuelle fuite d'hydrocarbures.
A 13h30, le bus est hors de l'eau. Il repose sur le glacis. L'opération est
terminée. «Une entreprise de dépannage va le convoyer à Riaz, conclut
Philippe Jaton. Le véhicule sera à la disposition de la police.» Il était
neuf, affirme un proche du chauffeur. Il avait moins de 3 mois.»
Quelles causes?
Le chauffeur a-t-il oublié de tirer le frein à main? Avait-il installé une
cale sous les roues pour bloquer le véhicule stationné sur une faible pente?
Une fuite s'est-elle produite dans le système pneumatique de freinage?
L'enquête de police devra déterminer la ou les causes de l'incident. Sur
place, les pronostics allaient bon train, entre négligence ou défectuosité
technique. D'après les informations recueillies auprès d'un professionnel,
le Setra 417 est muni d'un système de freinage qui répond à des normes
légales communes à tous les pays européens. Il garantit l'immobilisation
après arrêt. Ses freins pneumatiques sont notamment protégés contre
d'éventuelles fuites d'air qui pourraient nuire à leur bon fonctionnement.
24
HEURES
La Fête du sauvetage, dans une eau à 10
degrés
Concours
et manifestation annuelle des 2250 sauveteurs suisses et français du lac
Léman, la 128e édition a eu lieu dans un contexte difficile
Si la pluie et les températures ont refroidi le public, «les membres des 34
sections de sauvetage du lac Léman sont habitués à sortir par tous les
temps», ironise le président, Michel Detrey.
Organisée samedi autour du port de Pully, la 128e Fête centrale de la
Société internationale de sauvetage du Léman (SISL) a vu s'affronter les
meilleurs rameurs, soigneurs et plongeurs des deux rives. L'occasion de
prendre le pouls de la formation des secouristes bénévoles et de montrer
leur professionnalisme au public. Cette année, le mannequin de 85 kg a été
remonté du fond en 55 secondes. L'épreuve a exceptionnellement eu lieu en
piscine, l'eau du lac ne dépassant pas les 10 degrés.
La coupe est revenue à la section de La Tour-de-Peilz, après plusieurs
victoires des sections françaises.
24
HEURES
Quatre bateaux flambent dans le port de La Tour-de-Peilz
La
nuit dernière vers 2 h, un habitant de La Tour-de-Peilz a été réveillé par du
bruit provenant du port. Comme le relate le communiqué de la police cantonale,
ce témoin-clé est sorti sur sa terrasse et a vu trois jeunes de taille et de
"look" identiques sortir d'un bateau et se diriger à pieds en direction de la
Tour-de-Peilz, suivis peu après par deux autres individus.
Après avoir assisté à la scène, le témoin s'est recouché avant d'entendre des
crépitements une quinzaine de minutes plus tard. Il s'est relevé et a remarqué
que plusieurs bateaux étaient la proie des flammes. Il a immédiatement avisé
les secours puis s'est muni de son extincteur pour tenter de maîtriser le
sinistre, en vain. Quatre embarcations ont été entièrement détruites et deux
sont endommagées.
Les pompiers de la Riviera et de Montreux ainsi que Police Riviera et les
gendarmes du centre d'intervention de Rennaz et de la brigade du lac **
sont intervenus rapidement sur le lieu du sinistre. Un voilier a pu être
sauvé. Une enquête pénale a été ouverte par le Juge d'instruction et a été
confiée aux inspecteurs du groupe incendie et de l'identité judiciaire de la
police de sûreté ainsi qu'aux gendarmes de la brigade du lac
NB:** Il ne s'agissait pas de la brigade du lac, comme mentionné dans cet
article, mais de nous, sauvetage de La Tour-de-Peilz.
24
HEURES
Un avion s'écrase sur le Léman
Peu après avoir
décollé de l'aérodrome de Bex, un appareil de type MCR-01 immatriculé en
Suisse, pique dans les flots, causant la mort de ses deux occupants.
«.C'est le bruit d'un moteur qui s'emballait, à l'évidence en surrégime, qui
m'a fait lever la tête. J'ai vu un avion à environ 50 mètres d'altitude, qui
essayait de redresser sa trajectoire. Mais il était manifestement en
difficulté et a fini en piqué dans le lac, dans une immense gerbe d'eau.»
Responsable de l'association La Barque des enfants, Christian Reymond
naviguait à bord de «La Demoiselle», au large de Villeneuve, lorsque
l'accident de cet avion biplace, qui a fait deux victimes, s'est produit.
«Nous faisions une sortie d'entraînement de l'équipage, comme tous les
dimanches. Nous nous apprêtions à virer de bord pour revenir sur Villeneuve
lorsque nous avons vu cet avion s'écraser dans le lac.» L'appareil, un biplace
en kit à monter soi-même de type MCR-01, construit en 2002, avait décollé de
Bex quelques instant avant l'accident.
Il était alors un peu moins de 11 heures. «Nous avons alerté les secours,
affalé les voiles et mis en route le moteur pour nous rendre sur le site du
crash, où nous sommes arrivés environ dix minutes plus tard. A l'évidence, il
n'y avait aucun survivant.» Une des victimes était établie sur la Riviera
vaudoise, l'autre dans la région biennoise. «Tous deux étaient des pilotes
chevronnés et membres de notre club», explique Michèle Cherubini, chef de
place de l'aérodrome de Bex. Un endroit sur lequel s'est abattue «une lourde
chape de plomb. Nous sommes tous consternés et abattus. Un accident est
toujours un accident de trop», se désole Michèle Cherubini. Lorsque «La
Demoiselle» arrive sur le lieu du drame, seuls quelques débris flottent encore
à la surface du lac. Des bouts d'aile et d'empennage. Le reste de l'avion
semble avoir coulé à pic. «Il ne reste pas grand-chose», glisse un membre de
la Société de sauvetage de Montreux en ramenant encore quelques débris. Les
sociétés de sauvetage vaudoises et valaisannes, les pompiers de la région, les
plongeurs de la police cantonale vaudoise et valaisanne et un hélicoptère de
la REGA ont été engagés dans l'opération. L'épave de l'avion a été
localisée entre 16 heures et 16 heures 30 par les plongeurs de la société de
sauvetage Le Doyen, de la Tour-de-Peilz. Elle se trouve à environ 1,5 km
du port de Villeneuve sur un fond de 27 à 28 mètres selon un intervenant. Les
corps des victimes se trouvaient encore dans la carlingue. «En tout cas un,
que les plongeurs ont clairement vu» a indiqué notre source. La suite des
opérations devrait être assurée par la gendarmerie.
Le type de construction n'est pas forcément en cause. En France, pays
d'origine du MCR-01, vendu par la société Dyn'Aero, le Bureau d'enquêtes et
d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile, recense bien huit
accidents mettant en cause des modèles MCR. Mais tous sont dus à une erreur
humaine et non à une défaillance de la machine. «Aujourd'hui, rien ne permet
de mettre en cause l'appareil et son type de construction», confirme Michèle
Cherubini. «Seule l'enquête officielle permettra de déterminer les causes
exactes de l'accident.» Un inspecteur du Bureau d'enquêtes sur les accidents
d'aviation (BEAA) de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) était sur
place hier à Villeneuve.
Le Nouvelliste
Noyade à La Tour-de-Peilz
Le corps sans
vie d’un homme âgé de 47 ans, a été retiré du lac, à proximité des bains des
hommes, jeudi matin vers 2h20.
Alertés par un groupe de pique-niqueurs qui avait vu un homme prendre un bain,
les plongeurs de la société boélande de sauvetage «Le Doyen», appuyés par les
hommes de la Brigade du lac de la police cantonale, ont entamé des recherches
dès minuit. Vers 2h20, jeudi matin, le corps du malheureux était découvert. Il
gisait par quelques mètres de fond et a été ramené, sans vie, à la surface.
L’homme de 47 ans, ressortissant italien, était domicilié dans la région.
24
HEURES
Bateaux
projetés contre les rochers
LÉMAN
MANQUE DE VISIBILITÉ FATAL
Le
manque de visibilité dû à la tempête a envoyé, lundi, un bateau de
plaisance et ses cinq occupants contre les rochers, au niveau du château de
La Tour-de-Peilz. A Corseaux, une autre embarcation, avec trois adultes à
bord, s'est également échouée. Un blessé grave à déplorer.
Le Léman a eu sa part de casse dans la tempête qui a sévi lundi après-midi.
Pour preuve, un bateau de plaisance à moteur est venu se fracasser contre les
rochers devant le château boéland. A bord de l'embarcation se trouvaient
cinq occupants, un couple et trois enfants. Ces derniers ont été particulièrement
choqués par la violence de la tempête. Selon les témoignages recueillis sur
place, c'est le manque de visibilité dû à l'orage de grêle qui a fait dévier
le conducteur du lieu où il comptait se rendre: le port de La Tour-de-Peilz.
Les cinq plaisanciers ont été pris en charge par des membres de la société
de sauvetage boélande Le Doyen qui les ont mis à l'abri dans leur local. Ils
ont été ensuite transportés à l'Hôpital Riviera, sur le site du
Samaritain, puis sur celui de Montreux. Selon d'autres sources, leurs
blessures ne seraient que superficielles. En revanche, les occupants du bateau
qui s'est abîmé sur les rochers du littoral de la commune de Corseau ont eu
plus de mal. Selon la police cantonale vaudoise à Lausanne, sur les trois
passagers, deux ont été blessés, dont un — le propriétaire du bateau —
très sévèrement. Il a été transporté à l'Hôpital Riviera, site de
Montreux.
24
HEURES
Il plonge d'un offshore et coule à pic
Un Ivoirien de 22 ans s'est noyé hier soir au large du
débarcadère de Vevey-Plan.
Il se trouvait à bord d'un offshore en compagnie d'un camarade et de deux femmes. Le groupe, en
provenance d'Ouchy, se rendait à Vevey pour aller chercher une cinquième personne.
«Ils étaient en avance et ont décidé de se baigner, explique Paul Gerber,
responsable de la brigade du lac d'Yverdon, dépêché sur place. Un premier garçon
s'est baigné, le deuxième — la victime — a plongé et a coulé à pic.»
L'alarme a été donnée à 20 h 15 par téléphone portable par le pilote du bateau.
Une vedette de la gendarmerie, en provenance d'Ouchy, est arrivée sur place sept minutes après,
suivie des pompiers de Lausanne, d'un hélicoptère de la REGA et des brigades de
sauvetage La Sentinelle (Vevey), Vevey Vétérans et le Doyen de La Tour. Au total,
ce sont cinq gendarmes, dont quatre plongeurs et une douzaine de sauveteurs qui ont tenté de retrouver le
malheureux. En vain.
A 22 h, les recherches ont été interrompues en raison de la nuit et de la
profondeur du lac à cet endroit (entre 215 et 230 mètres). Elles reprendront ce matin. «Il sera très difficile de retrouver le corps», commente
un plongeur.
Les trois autres passagers ont été pris en charge par des psychologues. «Ils ont eu
un sacré choc», confie Charles Dagon à la police cantonale. Les causes de cette noyade sont, pour l'heure, inconnues. «Il s'agit apparemment
d'une hydrocution ou d'un malaise», glisse un sauveteur.
24
HEURES
Assemblée
générale du Doyen 2004
Le millésime 2004 a été marqué par une intense activité
«Le Doyen» est toujours aussi vert! La société de sauvetage de La Tour-de-Peilz, qui célèbre ses 141 ans d'existence - déjà -, organisait récemment ses assises annuelles. Une cinquantaine de membres y assistait. Au chapitre des membres, «doyens» et «doyennes» sont désormais au nombre 123 (soit six de plus que lors de la précédente assemblée). Parmi eux, 107 sont inscrits à la SISL (Société internationale de sauvetage du Léman). Les deux André, Berner et Dumothioz, ont fêté en 2004 leur jubilé
de «Doyen». Une minute de silence a été observée en mémoire de Gaston Oguey, Nady Grognuz et Raymond Mudry, décédés l'an dernier. Sur le plan comptable, le trésorier a dressé un aperçu détaillé des comptes qui attestent d'une bonne santé financière.
L'année 2004 de la société «Le Doyen» a été particulièrement fructueuse en matière d'activités.
Avec notamment la représentation de membres dans une trentaine de séances, assemblées et autres réceptions. Le responsable des vigies et interventions a fait état de 20 interventions, dont deux pour des cas graves, en 2004. Le service de vigie des week-ends, la surveillance des régates et des manifestations lacustres ont représenté 41 journées de travail bénévole, effectuées par 76 sauveteurs. Le groupe de plongée (10 hommes) a produit 596 sorties en 2004 dont 50 ont été consacrées à des travaux sous-marins. L'entretien hivernal du bateau à rames se déroule de manière optimale tandis que les bateaux à moteur ont subi des travaux d'entretien. Le comité, fort de huit membres, sera présidé en 2005 par Bernard Egger. Les
principales manifestations de l'année, outre les surveillances habituelles, auxquelles participera «Le Doyen» seront les
4ème Fêtes du port (juillet), le 30e anniversaire de la Régate des vieux bateaux (août) et la Fête internationale de sauvetage à Ouchy (août).
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS
Samedi sur le lac,
navigateur disparu
La
Pichette
Aujourd'hui, tous les plongeurs de la Police
Cantonale, qui devaient effectuer leur exercice mensuel, sont à la recherche du corps du navigateur disparu samedi au large
de La Tour-de-Peilz et de Vevey. Ce jour-là, vers 14 heures, le Lausannois quitte le port veveysan de La Pichette avec son voilier, un Dufour 2800 de 8,5 mètres.
A 15 h 22, l'alerte est donnée par le garde-port de La Pichette, parti naviguer au large de Saint-Gingolph «Je rentrais quand
je l'ai croisé au large. Le comportement du bateau m'a intrigué. Le voilier virait à 160° toutes les cinq minutes
environ: sa barre était libre», explique Jean-Blaise Vacheron.
Il appelle avec son portable la brigade du lac, à 0uchy. Sur le bateau: plus personne. A l'arrière de l'embarcation, une filière,
c'est-à-dire le filin qui constitue la rambarde, est cassée. Avec l'arrivée des secours, à 16 heures, les recherches s'organisent sans succès. L'absence de
corps laisse penser que le navigateur expérimenté ne portait pas de gilet de sauvetage. «Le voilier filait à environ trois nœuds,
soit cinq kilomètres à l'heure. A cette vitesse, il était impossible de le rattraper à la nage», constate
Jean-Blaise Vacheron.
Une enquête est ouverte par le juge d'instruction de l'Est Vaudois. «Toutes les hypothèses sont analysées», indique
Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la Police Vaudoise. Le délai semble long entre l'appel de 15 h 22 et l'arrivée des secours à 16 heures.
A 15 h 50, le garde-port téléphone à la Société de La Tour qui arrive dix minutes plus tard. «La vocation de la brigade
du lac, n'est pas le sauvetage, mais la police de navigation. Elle a contacté la Police municipale de Montreux qui a alerté le sauvetage de Vevey»,
rappelle Jean-Christophe Sauterel. L'hiver, la brigade du lac à Ouchy compte un homme de permanence le week-end,
il ne doit pas prendre le bateau seul. il a attendu qu'un collègue venu d'Yverdon en voiture le
rejoigne pour appareiller vers le lieu de l'accident où ils ont coordonné les recherches.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS
Noyade d'un navigateur expérimenté
La
Pichette
«C’était un bon marin et il avait même participé à des transats; je ne comprends vraiment pas ce qui a pu lui arriver», indique Philippe, le frère du disparu, profondément attristé. Agé de 35 ans, Denis Mavrocordatos, domicilié à Lausanne, s’est noyé samedi après-midi au large du port de La Pichette, à Vevey. Il était parti faire un petit tour avec son voilier lorsque, pour une raison indéterminée, il est tombé dans une eau d’une température de 7 degrés.
«Je sais qu’il a donné un dernier coup de téléphone à 14 h 32 avec son portable, poursuit son frère. Après quoi nous n’avons plus eu de nouvelles. Hier soir, Denis n’avait toujours pas été retrouvé.
Le bateau tournait en rond
«Il naviguait au large de La Pichette, tout comme moi, quand j’ai vu son bateau qui tournait en rond, déclare Jean-Blaise Vacheron, le garde du port. Je me suis donc approché de l’embarcation. Quand j’ai remarqué qu’il n’y avait personne à bord et qu’une filière (ou ligne de vie) était cassée, j’ai donné l’alerte à la brigade du lac sur le coup de 15 h 32. J’ai aussi agité mon drapeau rouge car il y avait encore un autre bateau qui naviguait dans le secteur. Comme la brigade du lac tardait à envoyer les secours, j’ai alarmé la société de sauvetage de La Tour-de-Peilz à 15 h 50, et elle est arrivée sur place à 16 heures.» En fait, la brigade du lac est arrivée à 16 h 12, soit quarante minutes après que M. Vacheron avait donné l’alarme. Un hélicoptère de la REGA a également été dépêché sur les lieux.
Vaines recherches
Les recherches se sont poursuivies hier dans tout le secteur, alors que le Léman était très agité. La police du lac a sillonné la zone en compagnie de la Société de sauvetage de Clarens, mais sans succès. Comme un vent d’ouest soufflait samedi, il y avait un espoir de retrouver le corps. Mais l’arrivée dimanche de la bise l’aura sans doute poussé en direction du large. Des plongeurs entreront certainement en action dès aujourd’hui.
Agé de 35 ans, Denis Mavrocordatos était chimiste à l’EPFZ et œuvrait également dans une fondation en rapport avec son métier. Il était connu comme un excellent marin ayant d’ailleurs navigué un peu partout sur la planète. La police cantonale a ouvert une enquête sur les circonstances de ce drame sans toutefois fournir, hier, d’autres informations. Une enquête interne sur le déroulement des opérations de sauvetage est également en cours.
LE
MATIN
Il se noie en allant chercher son ballon
VEVEY
Un jeune Africain ne peut retenir un cri de désespoir. Les sauveteurs viennent de ramener le
corps de son ami sur le rivage. Il est 21 heures. Le drame s'est produit peu avant 19 heures, au large
de l'embouchure de la Veveyse, à Vevey. Une équipe de copains joue avec un ballon à proximité du
parc de l'Arabie quand le ballon tombe dans le Léman. Un des membres du groupe décide d'aller
récupérer la balle à la dérive. A cette heure-là, les eaux doivent avoir entre 14 et 15 degrés au plus.
Soudain, le jeune homme âgé d'une vingtaine d'années coule. Il se trouve à une septantaine de
mètres du bord. D'après un responsable de la brigade du lac de la gendarmerie vaudoise, l'endroit
où le malheureux a été aperçu pour la dernière fois est particulièrement abrupt, et les profondeurs
oscillent entre 35 et 40 mètres.
Les sociétés de sauvetage veveysannes La Sentinelle et Le Vétéran, secondées par leur
homologue de La Tour-de-Peilz, interviennent avec trois bateaux. On compte une vingtaine d'hommes-grenouilles, y compris
les quatre de la gendarmerie vaudoise. Un hélicoptère de la Rega est dépêché sur place. Pompiers du
Centre de renfort intercommunal est des ambulances du Smur sont en renfort. Une bonne trentaine
d'hommes interviennent.
Les recherches durent deux bonnes heures avant que le corps de la victime soit remonté à la
surface.
24
HEURES
Un jeune homme se noie dans le lac Léman
VEVEY
Un jeune homme d'origine africaine s'est noyé mardi dans le lac Léman au large de Vevey, a indiqué la police cantonale. Alors qu'il jouait au football près de la rive, il a sauté dans le lac pour rechercher le ballon qui y était tombé et a été emporté.
La police a précisé dans un communiqué que le courant de la rivière Veveyse, qui se jette dans le Léman à l'endroit où le jeune homme a sauté, l'a rapidement emporta au large où il a coulé à pic. Des recherches ont été entreprises par des sociétés de sauvetage de Vevey et de La Tour-de-Peilz (VD), ainsi que par la police du lac.
Le corps de la victime a été retrouvé deux heures plus tard par les plongeurs, à une septantaine de mètres de la rive et par treize mètres de fond.
LE
MATIN
Tragique accident hier soir à Vevey
II se noie en voulant
récupérer son ballon
Un jeune homme s'est noyé hier soir à l'embouchure de la Veveyse. Il avait plongé dans une eau à
7 degrés pour tenter de récupérer son ballon à la dérive.
Le malheureux, âgé d'une vingtaine d'années, et, semble-t-il, pourtant réputé piètre
nageur, avait cherché à récupérer le ballon avec lequel il jouait et qui était tombé dans le lac.
Arrivé à une septantaine de mètres de la rive, il a coulé dans une eau à 7 degrés. A cet endroit, le Léman affiche une profondeur de
près de 40 mètres et la pente y est abrupte.
Alertée juste après 19 h, la gendarmerie est intervenue, épaulée par le CRDIS Riviera et
par le SMUR. La REGA a dépêché un hélicoptère sur place. La brigade du lac et trois sociétés de
sauvetage ont également apporté leur concours; en tout, ce sont une trentaine de personnes qui
ont été mobilisées. Trois navettes de sauvetage ont inlassablement sillonné les
lieux du drame sous les yeux d'une centaine de badauds massés sur la berge. Et
c'est peu avant 21 h que les hommes-grenouilles ont remonté le corps de l'infortuné nageur.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Assemblée
générale du Doyen 2003
Société
de sauvetage "Le Doyen": une activité soutenue
La société de sauvetage «Le Doyen» de
La Tour-de-Peilz a tenu récemment sa 139e assemblée générale, dirigée par le
président Bernard Egger. L'effectif de la société est actuellement de 122 membres.
«Le Doyen» a été alarmé à 27 reprises (18 cas bénins, 7 cas moyens et 2 cas
graves) l'an dernier, ce qui représente 50 personnes secourues par 71 sauveteurs boélands.
Le service de vigie des week-ends, la surveillance de régates et de manifestations lacustres ont représenté au
total 36 journées de travail bénévole, effectuées par 57 sauveteurs. Les deux
unités d'intervention sont le «Cdt Prieur II» (25 sorties en 2002) et le «Doyen VI»
(55 sorties).
Quant au bateau à rames, son entretien hivernal est assuré par les jeunes de la
société.
Le groupe de plonge, avec un effectif de 11 hommes-grenouilles, a effectué 472
plongées, dont 26 étaient consacrées à des travaux sous-marins.
Après avoir rendu hommage à Willy Frautschi, président d'honneur décédé
l'an dernier, l'assemblée a nommé par acclamations un nouveau président d'honneur en la personne d'Edmond
Monod, ancien président de la section et ancien secrétaire général de la SISL
(Société internationale du sauvetage du Léman).
Enfin, au comité du «Doyen», Bernard Chaubert cède sa place à François
Wenger. Dès lors, le comité est composé ainsi: Bernard Egger (président), Pascal
Duruz (vice-président et responsable des locaux), Jean-Pierre Le Ray (trésorier),
Thierry Pont (secrétaire), Christian Borer (chef de plonge), Eddy Hurni (responsable
des vigies) et François Wenger (webmaster).
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Portes ouvertes à la société de sauvetage de La Tour-de-Peilz
Le Doyen a un peu mal aux membres
A près de 140 ans, la Société de sauvetage boélande peine à renouveler ses membres. Soucieuse de mieux
se faire connaître du grand public et de le séduire, elle lui ouvrira ses portes et écoutilles ce dimanche.
C'est à eux que l'on fait appel lorsqu'il y a - comme on dit - un pépin sur le lac. Des cas les plus bénins (panne d'essence, planche à
voile immobilisée, voilier démâté, etc.) aux situations les plus graves comme les noyades, les sociétés
de sauvetage doivent pouvoir intervenir n'importe quand et par n'importe quel temps ou presque.
Il n'y a guère qu'au plus fort de l'ouragan Lothar en 1999 que les embarcations n'ont pas quitté le
quai, tant le danger était fort.
Cela dit, ces gens qui donnent de leur personne dans les nombreuses sociétés françaises ou
suisses tout autour du bleu Léman sont tous bénévoles. Et telle est bien la difficulté rencontrée par
Le Doyen à La Tour-de-Peilz comme par la plupart des groupes: dénicher de nouveaux - et
surtout jeunes - membres.
TROP PEU DE RAMEURS
«Des jeunes, on en cherche toujours, relève le président boéland Bernard Egger. Parfois on en
déniche, mais ce n'est pas franchement évident. Surtout lorsqu'on a des vies professionnelles
qui prennent toujours plus de temps. Il est vraiment difficile de motiver les gens.» La pratique de
la rame, le volet purement sportif d'une société de sauvetage, fait partie des enfants pauvres, à La
Tour en tout cas. «Nous faisons de moins en moins de compétitions, parce que nous avons de moins en
moins de rameur», regrette Bernard Egger.
Séduire le public, c'est avant tout se faire connaître. Aussi Le Doyen organise-t-il dimanche une
journée portes ouvertes «Le but est de montrer aux gens réellement ce que nous
faisons», plaide le président.
Fondé en 1864, Le Doyen compte aujourd'hui 120 membres, dont une quarantaine
d'actifs. «Nous sommes quatorze à posséder des pagers et à être alertés en cas de problème par la
centrale d'alarme de la police de Montreux, comme c'est le cas pour toutes les autres sociétés de
Vevey à Villeneuve», explique Bernard Egger. Avec à ce jour une vingtaine de sollicitations depuis
le début de l'année, Le Doyen semble voguer vers sa moyenne annuelle d'une quarantaine
d'interventions.
BREVET NÉCESSAIRE
Les sauveteurs peuvent être équipiers sur les bateaux, ou pilote d'intervention, ou encore faire
partie du groupe de plongeurs (la plupart sont aussi pilotes) un peu plus entraînés. Un nouveau venu
devra suivre une formation au brevet de sauvetage de premier niveau, soit à l'interne, soit à l'extérieur, conclue par un examen géré
par la SISL (Société internationale de sauvetage du lac Léman, forte de 34 membres). Radios, radar
et, depuis quelques années, système GPS: l'équipement technique est quant à lui indispensable.
A près de 140 ans, Le Doyen espère bien compter sur une vague de nouvelles bonnes volontés,
pour l'instant encore virtuelles. En attendant, il bénéficie toujours d'un fort soutien communal, que
ce soit pour son local qui fait le guet devant le port, ou pour l'achat de matériel.
TOUT LE MONDE SUR LE PONT
La journée portes ouverte du Doyen a lieu ce dimanche 8 septembre de 10 h à 16 h, aux alentours du local et des bateaux
de la Société de sauvetage au port de La Tour-de-Peilz. Buvette et petite restauration sont prévus, pour accompagner les
diverses animations:
• De 10 h à 15 h, baptême de plongée à la piscine communale; cette initiation n'est pas organisée dans le lac pour des raisons de sécurité.
• Exposition sur terre et sur eau de modélisme naval, présentée par l'Aqua Models Club à Arnex-sur-Orbe.
• Visite des locaux et des trois bateaux de la société («Doyen VI» pour les interventions avec ses deux moteurs de 165 chevaux, «Commandant Le Prieur II» embarcation d'appoint et le bien nommé «Le Doyen» pour la rame). Des sorties sur le lac sont aussi prévues.
• Stand de nœuds marins,
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Deux enfants en détresse au large de La
Tour-de-Peilz
16h15, un
citoyen avise la police que deux canots pneumatiques, avec deux enfants à
bord, dérivent au large du port.
Le sauvetage est alarmé.
Un enfant a pu regagner la rive par ses propres moyens. Le second a été
aidé par un véliplanchiste puis par le sauvetage.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Il manque de se noyer en
voulant sauver son chien
Hier, vers 15 h 15, à l'embouchure de la Veveyse, un jeune
homme de 17 ans, domicilié à Vevey, promenait son chien Terry, 5 ans, «Labrador appenzelois» sur le quai Maria-Belgia à Vevey. Arrivé sur le pont de l'Europe, il a jeté un bout
de bois dans la Veveyse et son animal sauta à l'eau pour le récupérer. Malheureusement le chien a immédiatement
été pris dans les remous de l'embouchure, pour rapidement se noyer et être poussé au large.
Voyant son compagnon en perdition, le jeune homme a sauté à l'eau pour tenter de le récupérer. Alerté par les
appels au secours, un habitant de Blonay en promenade sur les quais s'est déshabillé et s'est jeté à l'eau pour
secourir le malheureux. Après avoir nagé une cinquantaine de mètres, il a réussi
à saisir le jeune homme, qui
était sans réaction et tétanisé par le froid, pour le ramener sur la berge. Les deux intéressés ont été conduits à
l'intérieur du poste de gendarmerie où ils ont été pris en charge par le personnel ambulancier du CSU de Vevey. Le
sauvetage de l'endroit (Le
Doyen) avait également été alarmé. Les
recherches entreprises n'ont pas permis de retrouver le chien.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Assemblée
générale du Doyen
2002
Grande activité de la section boélande durant l'année
200 1
La société de sauvetage Le Doyen de la Tour-de-Peilz a tenu début février sa 138e assemblée générale. La séance a été ouverte par le président Bernard Egger.
Une minute de silence a tout d'abord été observée pour les décès d'actuels et anciens membres. Après avoir officialisé l'admission des sept membres à l'essai en 2001, le président a noté que l'année écoulée a été marquée par une forte activité.
Le Doyen a été alarmé à 21 reprises durant le dernier exercice, ce qui représente 25 personnes secourues par 48 sauveteurs boélands pour 16 cas bénins, deux moyens et deux graves. Le service de vigie des week-ends, la surveillance de régates et de manifestations lacustres ont représenté 42 journées de travail bénévole de la part de 64 sauveteurs.
Le responsable des bateaux à moteur François Wenger a fait remarquer que jamais les bateaux d'intervention n'avaient passé autant de temps à terre. Le
"Commandement Prieur II" est resté inutilisable pendant deux mois suite à une défectuosité importante nécessitant le remplacement du bloc moteur et de la pompe à eau. Quant au
"Doyen VI", une remise en état de la peinture de la coque l'a immobilisé pendant dix jours début juillet.
Le groupe de plonge, avec un effectif de 11 personnes, a connu une année 2001 plutôt tranquille en interventions : 560 plongées, dont une pour assister le trimaran
"Appycalopse"
en mauvaise posture en mai dernier.
Le trésorier Jean-Pierre Le Ray a quant à lui fait savoir que la société jouissait d'une bonne situation financière.
Pour l'année 2002, la section assumera les surveillances habituelles au port et lors des régates. Elle prévoit également de se rendre à la Fête internationale du sauvetage à Lugrin en France.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Corps repêché
dans le lac
Le corps d'une
femme a été repêché hier vers 14h 30 par la société de sauvetage
de La Tour-de-Peilz
aux
Bains des hommes à La Tour-de-Peilz.
Ce sont les employés de la Compagnie
Générale de Navigation qui l'on aperçu et ont alerté la police.
Une enquête
a été ouverte.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Assemblée
générale du Doyen
"Le Doyen" de La Tour-de-Peilz n'a pas chômé l'an dernier
La société de sauvetage "Le Doyen", de La Tour-de-Peilz, a tenu récemment son assemblée générale.
Quelques chiffres démontrent que les sauveteurs n'ont pas chômé: "Le Doyen" a été alarmé à 36 reprises pour secourir 38 personnes par 82 sauveteurs. 21 cas étaient bénins, 8 étaient jugés moyens et 5 graves. Le service de vigie des week-ends, la surveillance des régates et des manifestations lacustres ont représenté 92 journées de travail bénévole
effectué par 55 personnes.
La société peut heureusement compter sur les forces de 9 nouveaux membres.
L'activité du groupe de plongée a été soutenue et l'effectif se rajeunit. Une trentaine de néophytes ont été "baptisés" à la piscine de La Tour lors de la journée portes ouvertes de la section.
Malgré une bonne situation financière, l'assemblée a accepté une augmentation des cotisations afin de couvrir en partie l'augmentation des charges du caveau acquis par la société en 1994.
Agée de 31 ans, la bannière de la société est irrémédiablement défraîchie.
Son site Internet, en revanche, est régulièrement mis à jour. On peut le visiter à l'adresse suivante :
http://www.ledoyen.ch
Pour l'année 2001, Bernard Egger préside le comité, Pascal Duruz est vice-président et responsable des locaux, Jean-Pierre Le Ray trésorier et Thierry Pont secrétaire. Christophe Marchand reste chef de plonge, la responsabilité des vigies revient à Eddy Hurni et celle de l'intendance à Bernard Chaubert.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Régate de
clôture du Cercle de la voile de Montreux du samedi 14 octobre
Samedi, la
pluie incessante n'incitait pas à sortir sur le lac. Dix équipages se sont
pourtant inscrits à la régate de clôture du Cercle de la voile de
Montreux.
On a beau avoir de bons cirés, cela n'empêche pas d'être mouillés
jusqu'aux os. Les gouttières qui coulent dans la nuque ou dans les manches,
les pantalons mouillés qui collent à la peau ont été très vite
oubliés. Effectivement, peu après le départ, de jolis airs se sont levés
et, sur les voiliers, on se félicitait d'avoir pris le large.
Les bateaux évoluaient sur un parcours banane et effectuaient un nombre de
miles déterminé en fonction de leur catégorie. Dès la première bouée
posée devant le port de La Tour-de-Peilz, on ne rigolait plus du tout. Le
vent avait encore forci et arrivait par «baffes» irrégulières. La pluie
avait enfin cessé mais le gros temps était là. Des pointes à 6 ou 7
Beaufort ont mis en difficulté certains équipages. D'autres ont sagement
préféré rentrer au port avant de faire de la casse.....
Quant à «Jabulani» barré par son propriétaire, il a chaviré à la
deuxième bouée. Resté plus d'une demi-heure dans l'eau sans arriver à
retourner le bateau, les trois membres d'équipage ont finalement été
aidés par le Doyen VI de la Société de
sauvetage de La Tour-de-Peilz. Ces derniers ont été alertés par leurs
collègues qui effectuaient une plongée d'entraînement devant la Becque.
On oublie souvent qu'il y a des bénévoles toujours prêts à intervenir et
qui souvent exécutent des tâches bien ingrates sans pour autant être
remerciés comme il se doit.........
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Exercice sur le
lac
D e
jeudi à vendredi, 120 hommes et femmes du feu de toute la Suisse avaient
rendez-vous à Montreux pour un cours de perfectionnement.
Samedi en fin de matinée, chacun s'est
embarqué sur le Simplon, navire de la CGN, pour un ultime exercice
comprenant l'évacuation du navire et la maîtrise d'un incendie.
Les conditions météorologiques difficiles ont cependant contraint les
organisateurs à ne «sauver» pour l'exemple, grâce à une société de
sauvetage locale, qu'une dizaine de personnes. Pour le reste, le programme a
pu être tenu: essai d'un bateau autogonflant, soutien de deux
hélicoptères pour hélitreuiller matériel et personnel censés
circonscrire le sinistre.
Le but d'un tel exercice était de se donner les moyens de coordonner au
niveau de l'ensemble du lac les opérations et exercices de sauvetage
d'envergure.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
Assemblée générale du
Doyen
Du travail, plein les bras
La société est intervenue plus de quarante fois en deux jours lors de la tempête de
décembre dernier.
Deux fois plus que durant les onze mois précédents.
L'année écoulée se présentait comme une période calme pour la société boélande de
sauvetage « Le Doyen ». Elle aura finalement été marquée par une intense activité
comme l'a relevé le président Bernard Egger lors de l'assemblée générale de la
section qui a eu lieu récemment.
La société a en effet été représentée, par ses membres bénévoles, dans une
cinquantaine de séances, assemblées et rapports divers. La terrible tempête du 26
décembre dernier restera, elle, longtemps gravée dans les mémoires. Si jusque là une
vingtaine d'interventions avaient été effectuées en 1999, cet exceptionnel coup de
tabac a donné du travail plein les bras aux sauveteurs boélands. Plus de quarante
interventions ont été effectuées en deux jours. Le bilan global de l'an dernier fait
état de 66 interventions au cours desquelles 42 personnes ont été secourues par 67
sauveteurs du « Doyen » pour 47 cas « bénins », 13 cas « moyens » et 5 cas «
graves ». Par ailleurs, le service de vigies des week-ends ainsi que la surveillance des
régates et des manifestations lacustres ont représenté 101 journées de travail.
A l'occasion des cortèges de la Fête des Vignerons, la société était, en outre,
chargée de faciliter la navigation des bateaux de la CGN.
SITE INTERNET
Toutes les activités lacustres du « Doyen » sont désormais représentées sur le site
Internet nouvellement créé (www.sisl.ch/doyen). On y trouve aussi le programme des
activités prévues ces prochains mois.
La Fête Internationale du Sauvetage aura ainsi lieu le 9 juillet à Nyon. La troisième
Fête du port de La Tour-de-Peilz sera mise sur pied les 28, 29 et 30 juillet à
l'occasion du 25ème anniversaire de la Régate des vieux-bateaux. Le traditionnel loto de
la société se déroulera le vendredi 8 décembre.
D'autre part, compte tenu de l'emprunt hypothécaire effectué pour l'acquisition du
caveau de la société en 1994, la situation financière de la société reste saine.
LA
PRESSE RIVIERA / CHABLAIS.
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